Découvrez comment se présente le contrat de cession d’un e-commerce afin de sécuriser la vente et finaliser la transaction.
Lorsque le site internet réunit les critères de clientèle propre permettant de le qualifier juridiquement de « fonds de commerce », les parties peuvent procéder à la conclusion d’un acte de cession spécifique, différent du contrat évoqué ici.
Par la suite, des formalités devront être suivies afin de finaliser l’opération, telles que l’enregistrement auprès du service des impôts et la publication légale.
En pratique, le contrat de cession est conclu au terme de la phase des négociations, à la suite de la conclusion d’une promesse synallagmatique ou unilatérale de vente.
Si la cession résulte d’un rachat d’entreprise, les parties pourront entamer des pourparlers à l’aide d’une lettre d’intention dite « LOI » puis d’un Protocole d’Accord. Au terme de ces négociations, l’acte définitif sera conclu et soumis à l’enregistrement, auprès du service des impôts.
Le contrat de cession du fonds de commerce peut être conclu devant notaire, sous forme d’acte authentique, mais cela n’est pas obligatoire.
Lorsqu’il est conclu entre les parties, avec l’aide de leurs avocats, il s’agit alors d’un acte sous seing privé.
Le contenu devra être conforme aux conditions classiques de formation et de validité de tout contrat, issues du Code civil (Articles1101 à 1231-7 du Code civil).
D’où l’importance de faire appel à des professionnels du droit, afin de se prémunir de tout risque de litiges ou de nullité !
Il convient d’être particulièrement rigoureux quant aux éléments déterminants du consentement de l’acquéreur. Cette notion est sujette à interprétation… l’analyse est à mener au cas par cas.
Les éléments constitutifs du fonds de commerce, à lister
Un fonds de commerce est composé d’éléments incorporels et d’éléments corporels.
Ainsi, en matière d’e-commerce, un descriptif des éléments qui composent le site internet et les prestations associées, devra être rédigé de la manière la plus précise possible, à savoir :
À ces éléments, le vendeur peut apporter certaines précisions qui étaient obligatoires jusqu’à l’abrogation de l’article L141-1 du code de commerce en juillet 2019 :
L’absence de ces mentions issues de l’article abrogé n’entraîne plus la nullité du contrat de cession. Toutefois, elles témoignent de l’historique et de la santé financière du fonds à céder.
Outre les conditions classiques que l’on retrouve dans tout contrat telles que l’identification des parties, la clause attributive de juridiction ou encore la clause d’élection de domicile…
Voici les types de clauses que l’on retrouve dans le contrat de cession d’un e-commerce :
Les clauses concernant les salariés et les contrats de travail :
Les clauses concernant la poursuite des contrats en cours :
Les clauses de cession des droits de propriété intellectuelle :
La clause de conformité à la réglementation RGPD, du site internet :
La clause de prix, le séquestre du prix de vente, les frais et honoraires :
Le transfert de propriété et la prise de possession de l’e-commerce :
La clause de non-concurrence :
L’obligation de confidentialité :
En complément… il convient de préciser éventuellement si la cession du fonds de commerce a lieu dans le cadre d’un apport ou d’une augmentation de capital.
Découvrez les éléments clefs à prendre en compte lors de la vente d’un actif ou d’une société.
Le contrat de cession est avant tout une obligation légale, il garantit une transaction honnête et sécuritaire entre le vendeur et l’acheteur
Cet article vous donnera les clefs pour comprendre les enjeux de la clause de non-concurrence entre professionnels et commerçants.
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