Est-il (vraiment) plus risqué d'acheter un site à 100K qu'à 10K€ ?

Une analyse complète et objective des atouts et risques liés à l'achat de 2 sites : l'un valorisé 10 000, l'autre 100 000 euros.

Publié le
25
Nov
.
2024
Mis à jour le
19
Nov
.
2024
À propos de l'auteur

Commençons par un fait : plus un site listé sur DotMarket vaut cher, plus la commission que nous collectons est importante.

Par conséquent, je suis officiellement totalement biaisé dès lors que j’affirme qu’il vaut mieux acheter un site plus cher…

MAIS… Il y a un mais.

J’ai tout de même quelques arguments solides à vous présenter aujourd’hui.

Alors avant de laisser de côté cet article, jetez donc un oeil à certains faits très concrets … et décidez par vous-même ;-).

Sommaire :

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La question de l’existant.

Je ne vais pas commencer par la question des revenus existants. Argument bien trop simple à sortir de ma manche pour démarrer. Mais promis, je l’utilise un peu plus bas !

Non, pour commencer, il me semble intéressant d’analyser la question de l’existant en termes de structure, d’équipe, de processus, de contenu, de liens, de technique, de fichiers clients, de pixel, d’audiences, de partenaires et j’en passe…

Car c’est un fait relativement logique et « obvious » à identifier et accepter : plus un site est avancé dans son développement (les revenus contribuant dans ce cas précis à juger de l’avancement du site, même si ce ne sont pas les seuls à prendre en compte bien sûr), plus il a de chances de reposer sur des bases solides.

Ces bases solides, ce sont aussi celles que vous obtenez en achetant ce site. Et c’est d’ailleurs ce qui attire bon nombre d’investisseurs, mais aussi de managers en quête de reconversion, habitués à gérer des équipes et résoudre des problématiques en tant que salarié.

La possibilité de reprendre des bases existantes bien établies, et d’y apporter leur regard, leur touche, leur expertise, pour amener le site à passer un cap.

Pas besoin de savoir (immédiatement) gérer la technique, de savoir écrire ou faire des liens. Puisque le site est déjà bien en place :

  1. Vous disposez des revenus pour continuer à sous-traiter ces tâches (si elles l’étaient), quitte à optimiser la répartition des budgets attribués.
  2. Vous disposez peut-être déjà de l’équipe (souvent des contrats Freelance dans le cadre d’un site internet) capable de poursuivre la production de contenu et le travail de netlinking.
  3. Vous disposez déjà des partenaires (qui peuvent tout de même souvent être optimisés) permettant de faire tourner l’activité.

Dans tous les cas, puisque l’existant est là, vous pouvez directement plonger dans le vif du sujet : l’optimisation et la planification des prochaines étapes clés de développement de votre business !

Plus un site est établi et dispose de revenus important, plus vous pourrez vous concentrer sans « stress » sur la partie la plus excitante d’un site internet en tant qu’entrepreneur : sa croissance !

Qui plus est avec une enveloppe budgétaire plus à même de vous permettre d’obtenir des résultats marquants rapides. Mais je reviendrai sur ce point un peu plus tard.

D’abord, mon second argument. Celui que vous attendiez tout en haut de la liste…

La question du revenu dans votre poche !

Un site valorisé à 10 000 euros génère – sur la base d’un multiplicateur classique de 20x son profit net mensuel – 500 euros par mois.

500 euros, ce n’est pas énorme, mais ce n’est pas rien ! C’est un complément de revenu, et si vous encaissez 100% de la somme, c’est relativement intéressant pour beaucoup de personnes.

Mais si vous comptiez, comme je vous le recommanderais, continuer à investir pour vous former ou pour développer le site acheté, 500 euros se dépensent très, très vite…

Maintenant, si on prend comme base un site valorisé à 100 000 euros, générant donc entre 4 000 et 5 000 euros de profit par mois, il est facile d’imaginer comment 500 euros pourraient se transformer en 1 000, 2 000 voire 3 000 euros par mois directement dans votre poche, tout en conservant une capacité à poursuivre les investissements nécessaire au développement de votre site.

Pas besoin d’en dire beaucoup plus sur cette section. L’argument est clair, net et précis : plus un site rapporte de base, plus le pourcentage disponible à vous reverser est important.

La question de votre capacité d’investissement

Transition parfaite !

Vient donc la question du pourcentage à attribuer à l’investissement, et le pourcentage de ce que vous souhaitez encaisser…

Sur un site à 10 000 euros, la meilleure stratégie pour obtenir rapidement un effet levier est clairement de réinvestir la quasi totalité des revenus mensuels dans du contenu, des liens, etc.

Résultat : il va falloir choisir… Un complément de revenu immédiat, comme vu plus haut, ou une opportunité de croissance en réinvestissant 80 à 100% de vos revenus actuels…

Comme indiqué plus haut également, sur un site à 100 000 euros, le revenu mensuel tournera lui autour de 4 000 à 5 000 euros.

Vous voyez forcément où je veux en venir…

Avec 5 000 euros, il est bien plus évident de continuer à investir dans le site tout en sortant un revenu intéressant directement pour vous !

La différence clé entre un site à 10 ou à 100K euros est donc aussi le montant généré chaque mois et la différence de pourcentage qui peut être réinvestit tout en conservant une partie pour vous.

La question de la rapidité d’obtention de résultats

Il fallait que je couvre la question des revenus avant d’aborder ce sujet clé.

Car des revenus découlent beaucoup des actions que vous pouvez mener sur un site.

Plus un site génère de profit, plus votre capacité à réinvestir dans des itérations est grande. Et par conséquent, plus votre capacité à obtenir des résultats permettant de faire croître votre activité est importante.

Mais au delà de la question financière, et du pouvoir alloué par une enveloppe budgétaire plus importante, la vraie différence réside souvent dans la rapidité avec laquelle les résultats de vos itérations peuvent être obtenues grâce à la taille critique nécessaire pour obtenir les chiffres !

Plus un site est « gros », plus les réponses à vos hypothèses sont rapides à obtenir.

2011. Mon premier job au sein d’Anxa, une société spécialiste des programmes minceur en ligne. L’une de mes premières missions étaient de créer des bannières promotionnelles à diffuser sur le site principal de l’entreprise : Aujourdhui.com

A cette époque, le CEO de la boîte, qui me formait, m’avait énoncé la règle suivante : je pouvais tester absolument TOUT ce que je voulais, mais au bout de 3 000 impressions de ma bannière je devais être capable de déterminer si celle-ci était « NULLE » pour pouvoir couper sa diffusion au plus vite (la décision était prise sur la base du CTR – Taux de Clic obtenu par la bannière).

Le but étant de rapidement couper la diffusion de contenu promotionnel non performant, logique.

Mais si la bannière passait le test des 3 000 impressions, il fallait alors attendre 5 à 10 000 impressions pour déterminer si celle-ci était une BONNE bannière.

Ce type de ratio est applicable quelle que soit l’itération que vous analysez : un nouvel emplacement publicitaire, un nouvel tunnel de vente, un nouveau produit mis en avant, etc…

Plus votre site génère de trafic, plus vite vous obtenez la réponse à vos hypothèses, et êtes donc capable de renforcer votre action, ou de pivoter !

Plus le site est petit, plus il sera compliqué et long de mesurer le réel impact d’un test sur l’acquisition de leads ou de clients. Et donc de faire croître vos revenus.

La question de la croissance

Accrochez-vous, cette section est riche. Mais tout ce que j’y ai intégré me semble indispensable pour bien comprendre la logique !

Tout le monde investit dans un site / business avec un but unique : le voir grandir, et générer des revenus si possible plus important d’une année à l’autre.

La question de la croissance est donc cruciale quand on achète un site internet. De la croissance, mais aussi de la plus-value envisageable lorsque vous déciderez de revendre le site internet en question.

Plutôt que d’expliquer tout cela de manière longue et fastidieuse, voici 2 cas très concrets.

Je pars pour cette analyse d’une prévision / projection loin d’être irréaliste, d’une croissance de 10% par an pour votre site. Et pour simplifier le calcul, j’estime que dans les 2 cas, le site acheté l’a été sur la base d’un multiple à 20x le profit net mensuel.

Voici donc en un rapide coup d’oeil la courbe que pourrait suivre un business acheté 10 000 euros VS le même business à 100 000 euros.

Site à 10 000 euros

Arbitrairement, mais intelligemment, car je souhaite voir mon site grossir, je décider d’allouer 100% des revenus à la croissance de mon site pour les 2 premières années.

Ce qui nous offre une capacité financière de 500 euros par mois pour la première année.

Pour l’exemple, je rappelle que je pars sur un multiple initial de 20x le profit net mensuel. Ce multiple est assez standard aujourd’hui, et reste conservateur quand on sait qu’il s’approche même de x30 aux Etats-Unis !

Année 1 : 10% de croissance.
En 1 an, les revenus mensuels du site passent de 500 à 550 euros.
En 1 an, le site génère environ 6 300 euros de revenus.
100% de ces revenus sont réinvestis pour poursuivre la croissance, 0 atterrit donc directement dans ma poche.
12 mois après l’achat, le site est désormais valorisé à 11 000 euros.

Année 2 : 10% de croissance.
Les revenus mensuels passent cette année de 550 à 605 euros.
Le site génère donc environ 6 930 euros de revenus en année 2.
100% de ces revenus sont toujours réinvestis pour poursuivre la croissance, 0 atterrit donc directement dans ma poche.
Et 24 mois après l’achat, le site est désormais valorisé à 12 100 euros.

Année 3 : 10% de croissance et décision de revente !
Je décide de suspendre mes investissements pour, enfin, encaisser un peu d’argent chaque mois. Mais comme j’ai bien bossé, le site poursuit sa croissance de 10% sur l’année.
Les revenus mensuels passent donc de 605 à 665,50 euros.
Le site génère environ 7 623 euros de revenus, et comme j’ai décidé de ne plus investir, j’encaisse donc 100% de cette somme en année 3.
36 mois après l’achat, le site est désormais valorisé à 13 310 euros.

En 3 ans, ce « petit » site vous aura rapporté 20 853 euros de revenus.

En partant du principe que vous avez continué à réinvestir 100% de vos revenus les 2 premières années, et avez décidé de garder les revenus la 3ème année, vous avez donc directement gagné 7 623 euros.

A la revente, vous encaissez par contre un joli chèque de 12 100 euros (+/- les frais potentiels de courtier) pour vos 3 années de travail ! Votre investissement initial étant de 10 000 euros, vous encaissez en réalité 2 100 euros de plus value.

2 100 + 7 623 = 8 823 euros encaissés en 3 ans !

Une jolie petite somme quand on début, ou pour constituer un complément de revenu. Mais attendez de voir la projection #2 …

Site à 100 000 euros

Les revenus étant bien plus intéressants dès le début sur ce site, et n’ayant pas nécessairement besoin de réinvestir la totalité pour maintenir / développer votre site, 60% des revenus uniquement sont réinvestis pour poursuivre la croissance.

Ce qui nous offre une capacité financière d’investissement de 3 000 euros par mois tout en conservant 2 000 euros pour vous rémunérer immédiatement !

Année 1 : 10% de croissance.
En 1 an, les revenus mensuels passent de 5 000 à 5 500 euros.
En 1 an, le site génère donc environ 63 000 euros de revenus.
24 000 vont directement dans votre poche, tandis que le reste a comme prévu été réinvesti.
Et 12 mois après l’achat, le site est désormais valorisé à 110 000 euros.

Année 2 : 10% de croissance.
Vous décidez de continuer à attribuer 60% des revenus à la croissance du site, votre salaire passe donc de 2 000 à 2 200 euros par mois.
Les revenus mensuels passent au cours de l’année de 5 500 à 6 050 euros.
Le site génère environ 69 300 euros de revenus en année 2.
26 400 vont directement dans votre poche, tandis que le reste a comme prévu été réinvesti.
Et 24 mois après l’achat, le site est désormais valorisé à 121 000 euros.

Année 3 : 10% de croissance et décision de revente !
Pour garder une logique de comparaison, vous décidez ici aussi de stopper vos investissements en Année 3 pour maximiser vos gains avant de revendre.
Les revenus mensuels passent de 6 050 à 6 655 euros.
Le site génère environ 76 230 euros de revenus qui vont directement dans votre poche !
Et 36 mois après l’achat, le site est désormais valorisé à 133 100 euros.

En 3 ans, ce site vous aura rapporté 208 530 euros de revenus.

Comme vous avez pu dès le début vous attribuer un salaire, et que la 3ème année vous avez conservé 100% (ou presque) des revenus générés, en 3 ans, vous avez déjà encaissé une jolie somme de 126 630 euros.

A la revente, vous encaissez un chèque de 133 100 euros (+/- les frais potentiels de courtier). Votre investissement initial étant de 100 000 euros, vous encaissez donc en réalité 33 100 euros de plus value.

33 100 à la revente + 126 630 de « salaire = 159 730 euros en 3 ans !

Là on parle d’une vraie jolie somme, qu’en pensez-vous ?

PS : pour simplifier ces projections, j’exclus volontairement plusieurs variables qui peuvent impacter à la hausse la croissance d’un site (par exemple le montant investit), sa valorisation (plus un site est gros, plus il y a de chance que son multiple de base soit supérieur à x20), la commission d’un courtier qui peut varier selon que vous en sollicitiez un ou pas ou le calcul des taxes variables selon votre statut.

La question du rendement

Si vous êtes encore là à me lire, BRAVO. La dernière section, bien que riche en enseignements n’était je m’en doute pas forcément la plus digeste à consommer.

Et si vous êtes à ce stade de l’article, c’est que vous avez un vrai intérêt dans l’investissement en actifs digitaux. Je ne peux que m’en réjouir et je suis impatient d’échanger avec vous !

Revenons à la question du rendement, indice clé quand on investit, quel que soit le type d’investissement (immobilier, crypto, bourse, startup…).

Ici, il y a match nul.

Car peu importe le montant final, quand on parle de rendement, on parle de pourcentage…

Et que le site vous ait coûté 10 000 ou 100 000 euros, si vous l’avez acheté sur un multiple de 20x son profit net mensuel, vous bénéficiez donc dans les deux cas d’un rendement officiel de 60%.

Vous avez bien lu. 60%. De. Rendement.

Allez me trouver un autre placement capable de rapporter autant !

(Spoiler : il n’y en a pas, sauf si vous touchez le gros lot avec une licorne ou l’explosion d’une crypto-monnaie !).

Là où la différence intervient est au niveau du rendement global de l’actif VS la part que vous encaissez chaque année. Et pour mon regard sur ce calcul, je vous invite à retourner consulter la section sur la question de la croissance.

La question des partenariats

Cela ne vous étonnera pas si j’affirme que plus un site est « gros », plus il est facile de susciter l’intérêt de nouveaux partenaires potentiels.

J’ai pu le constater maintes et maintes fois sur mes propres sites. Dès lors que vous passez un « cap » en termes de trafic et de revenu, vous devenez :

  • une « cible » pour les partenaires en quête d’un site capable de promouvoir leurs offres,
  • une « source » plus crédible d’informations pour les journalistes,
  • un « exemple » pour d’autres acteurs du domaine.

Autant de nouveaux atouts dans votre manche pour obtenir de la visibilité, des liens, de nouveaux clients, de nouveaux fournisseurs, de nouveaux « alliés », et ainsi de suite…

Sans parler du bout de la chaîne : plus votre site sera « gros », ancien et solide, plus il représentera un investissement intéressant pour des investisseurs en quête de nouveaux projets à fort potentiel.

Ce qui pourrait, en bout de course, vous aider à vendre mieux votre site (comprenez par là en obtenir un multiple plus important que le x20 utilisé dans les exemples).

La notion de risque : et si le site dégringole ?

Impossible de finir cet article sans aborder la notion du risque.

Et là me direz-vous, BIEN ENTENDU qu’il vaut mieux investir 10 000 euros que 100 000 euros si l’avenir engendrait une perte totale de votre mise de départ !

Oui … Mais non.

Le risque de crash et la notion de recherche / due diligence

Pour commencer parce que le risque réel de voir un actif digital tel qu’un site internet perdre 100% de sa valeur est quasi nul.

Comme dans le cadre d’un investissement immobilier, il est impossible (sauf scénario catastrophe) de perdre la totalité de votre mise de départ, car il y aura toujours un minimum de loyers payés et la valeur des murs + terrain.

Sur un site c’est pareil.

Même si les revenus baissent il en restera une partie, et le site reste un actif à part entière, valorisable sur ses revenus OU, le cas échéant, sur la valeur potentielle de son nom de domaine, son ancienneté, le nombre de contenus publiés, les bases de clients vendues avec, les réseaux sociaux cédés, etc…

Et ce risque de chute est d’ailleurs en grande partie évitable en menant une phase de recherche et d’audit PRE-achat poussée.

Notez au passage que cette étape de sourcing et due diligence est justement le travail de DotMarket

La notion de crash et l’impact sur le rendement

Retour sur le rendement. Que se passe-t-il si un site déboulonne totalement ?

Je pourrais me lancer dans un nouveau calcul détaillé de l’impact de 10, 30, 50 voire même 75% de baisse sur un site internet pour démontrer la réalité de cette baisse sur votre rendement mensuel et la valeur intrinsèque du site en cas de revente, mais je vais me contenter d’illustrer avec un seul exemple :

Quelle que soit sa valeur initiale (10K ou 100K), si votre site perd 50% de ses revenus dès la première année (ce qui encore une fois est une possibilité, mais reste très limitée si vous avez acheté un site fiable) et passe donc de 500 à 250 ou de 5 000 à 2500 :

  • En 12 mois, vous encaissez seulement environ 3 000 ou 30 000 euros selon la mise de départ.
  • Votre rendement annuel passe de 60% attendus à « seulement » 30%.
  • La valeur de votre site n’est plus que de 5 000 euros dans un cas, et de 50 000 euros minimum dans l’autre si vous le revendiez de suite.

Dans ces cas de chute, une revente serait la seule façon de perdre de l’argent, puisque vous « sortiriez » à perte. Dans ce scénario peu plaisant, il serait donc plus pertinent de conserver votre actif jusqu’à obtenir un ROI positif, chose qui serait le cas en 3 ans (au lieu de moins de 2 ans initialement).

Dans les 2 cas, dans tout autre type d’investissement, vous observeriez avec attention le rendement obtenu.

Et je vous le demande donc une nouvelle fois : quel type d’investissement, en perdant 50% de ses revenus mensuels et de sa valeur, permet de maintenir 30% de rendement annuel ?

La notion de crash vis à vis de l’ancienneté

Cette notion pourra être discutée par les experts selon la thématique analysée. En effet, pour ceux qui ont suivi les évolutions de l’algorithme de Google ces dernières années, peu auraient pu prédire la claque infligée aux sites dans le domaine de la santé en 2018 (et qui se poursuit depuis…).

Claque qui a touché tous types de sites, jeunes ou anciens. Dans ce cas précis, l’ancienneté n’a PAS été un bouclier suffisant.

Mais de manière générale, les référenceurs accepteront l’idée que plus un site est ancien, plus il dispose d’un crédit positif aux yeux de Google, qui rend sa chute soudaine moins probable qu’un site avec peu d’ancienneté.

Un site ancien dispose aussi d’un historique bien plus important à analyser ! Ce qui permet de pouvoir observer, sur plusieurs années, sa réaction face à des changements d’algorithmes.

Lorsqu’un site a survécu à Pinguin, Panda and co, c’est qu’il a quelques bons atouts dans sa manche, et c’est exactement ce que nous cherchons en tant qu’investisseurs !!

Conclusion : plus un site est ancien, plus vous disposez d’outils pour estimer sa capacité à rester stable ou croître au cours des années à venir !

La notion de crash vis à vis de votre capacité à investir dans son développement.

Je termine avec 2 aspects souvent peu pris en compte mais qui peuvent fortement jouer sur la santé d’un site.

La première, c’est votre capacité à investir dans le développement de celui-ci.

Si vous achetez un site et ne travaillez pas dessus, que vous n’ajoutez pas de contenu, pas de liens, etc… tôt ou tard, celui-ci finira par perdre de son aura aux yeux de Google, et donc à 1) stagner puis 2) baisser.

Remarquez que je ne parle pas de crash. Mais celui-ci pourrait survenir SI l’absence d’action durait trop longtemps.

Avec un site générant dès le début assez de revenus pour investir ET vous payer, vous n’aurez pas à choisir, et disposerez d’atouts solides pour continuer le développement du site et réduire à néant (ou presque) le risque que celui-ci baisse en termes de performance.

Conclusion : si vous achetez un site et réinvestissez directement dans des actions pertinentes et de qualité (oui parce que si vous mandatez un charlatan pour gérer votre site, c’est lui qui risque de le planter….) la balance pèse bien plus en la faveur d’une croissance que d’une décroissance de votre site !

La notion de crash vis à vis de la variété des canaux d’acquisition et modèles de monétisation en place

Si vous avez pris plaisir à lire cet article, nous arrivons désormais à sa fin, et je suis ravi qu’il vous ait plu !

Et mon dernier point est celui de la diversité des sources de trafic et de revenus. Diversité qui a tendance à être plus grande (même si ce n’est pas forcément vrai, de gros sites dépendent 100% de Google et d’Amazon par exemple), chez les gros sites que les plus petits.

Et si ce n’est pas déjà le cas au moment de l’achat, les revenus plus importants doivent vous permettre de plus rapidement développer des sources de trafic et de monétisation alternatives et complémentaires à celles déjà en place au moment de votre investissement.

C’est donc un double angle d’analyse : soit un site plus gros vous permettra immédiatement de ne pas être dépendant d’une source de trafic ou de revenu (élément qui est bien pris en compte dans nos audits et valorisations de sites), soit il vous permettra d’investir plus rapidement dans le développement de ces nouvelles sources pour sortir au plus vite d’une dépendance potentiellement fâcheuse si une mise à jour vous pénalisant ou un partenaire mettait fin à un contrat par exemple.

Conclusion

Comme je l’ai annoncé en démarrant de (long) article, en tant que courtier : je suis naturellement biaisé ! Mais en tant qu’éditeur de site internet, je pense avoir dans cet article mis l’intégralité de ce que JE prendrais en compte dans mon analyse si je devais me poser la question d’investir 10 ou 100 000 euros dans un business.

Alors ? Quelle est votre vision désormais ? Je serais ravi d’en discuter avec vous. Vous pouvez en me laissant un email pour échanger et / ou planifier un entretien téléphonique !

A très vite !

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