Mais pourquoi mon site ne se vend-t-il pas ?

Tout semble bon ... en apparence. Et personne ne propose le prix que vous attendez pour votre site. Pourquoi ? Pistes de réflexion....

Publié le
27
Nov
.
2023
Mis Ă  jour le
27
Nov
.
2023
Ă€ propos de l'auteur

Mais comment vendre mon site ?

Il y a du trafic. Il y a du revenu. Il y a du profit.

Tout semble “ok” en apparence et pourtant, impossible lui trouver preneur….

Frustrant !

Ce n’est pas la première fois que nous voyons passer ce “genre” de site sur DotMarket, et nous avons développé un 6ème sens pour dans le futur les “éviter”. Pas que nous ne les aimions pas, certains de ces business sont VRAIMENT intéressants, mais ils ont juste ce “petit” (ou gros…) truc qui les rend si difficiles à vendre.

Voici 10 raisons pour lesquelles un site, même rentable, peut avoir beaucoup de mal à partir au prix voulu par son créateur ou sa créatrice…

Sommaire :

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1. Votre business est trop … local !

Même si celui-ci a amplement le potentiel de s’étendre à d’autres villes et région (de France dans les cas qui me viennent en tête), l’hyper-localisation d’un site est et sera toujours un frein élevé à sa revente….

La marketplace de livraison de paniers de légumes, ou ce site de livraison de repas (un Uber eat ultra local) vus passés ces derniers mois sont des exemples parfaits de business qui répondent à un VRAI besoin, mais qui de part leur zone de chalandise en ce moment restreinte font peur à la grande majorité des investisseur.e.s potentiel.les…

Seule issue ? Vendre Ă  des acteurs locaux !

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2. Un ratio temps de travail / profit actuel trop bas

Rares sont les business, même sur le web, à avoir dès leur création un rapport énergie dépensée / revenus générés qui soit “intéressant”. Ce n’est donc ni grave, ni un problème qu’un business jeune ne soit pas “rentable” vis à vis du temps passé à le développer.

Par contre, cela devient un vrai frein à sa revente si le CA et le profit ne connaissent pas une vraie croissance au fil du temps, de sorte à ce qu’un repreneur puisse vraiment se “payer” avec cette acquisition et considère donc la rentabilité à en tirer … trop faible !

Les petites boutiques à 500 euros / mois mais où le ou la créateur.trice bosse 35h par semaine sont de parfaits exemples de business sympa, mais pas “rentables” pour quelqu’un en quête d’un business passif….

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3. Votre business est trop “complexe” à gérer…

Plus un business est complexe, plus ses chances de revente sont faibles. Sauf encore une fois à un investisseur déjà dans le domaine, au fait des “difficultés” du domaine, au fait des “méthodologies” de travail, etc…

Je repense à ce business d’impression d’images personnalisées, impliquant 30 personnes en sous-traitance, des étapes de contrôle qualité à rallonge, un service client “épuisant” selon les mots du vendeur, des négociations (trop) régulières avec les fournisseurs, du turnover élevé dans l’équipe de créa, etc…

Bref, plus un business est simple, plus sera “facile” à reprendre. L’existence de barrières à l’entrée est aussi un atout attention, si c’est trop simple, tout le monde peut le (re)faire. Mais il y a des degrés de complexités… certains sont des atouts, d’autres des faiblesses…

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4. Un business trop dépendant de sa “personne clé”

Vous vous rappelez le site de Théophile Eliet décortiqué dans un des épisodes de notre newsletter ? Exemple typique de site vendant des infoproduits très rentable, très excitant en apparence, mais tellement difficile à reprendre si vous n'êtes pas … Théophile, ou un clone de Théophile !

‍Plus un business est “incarné”, plus il devient dépendant de sa personne clé et sera difficile à revendre…

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5. Il y a trop à investir pour relancer votre business…

Je pense ici à ce petit SaaS analysé il y a quelques mois, laissé à l’abandon, répondant à un vrai besoin, offrant une solution vraiment innovante, mais nécessitant en plus du prix de base un investissement de “relance” (développement, commercial, etc) quasiment équivalent ou plus à la mise de départ.

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6. La valeur de vos stocks est trop importante par rapport aux revenus mensuels…

Vendre un site avec du stock est parfaitement OK.

Vendre un site valorisé 20 000 euros avec 80 000 euros de stock rattaché est bien, bien plus compliqué….

Le ratio entre le prix d’achat d’un site, ce qu’il génère, et le coût du stock attaché (qui s’il est aussi gros dépeint souvent une activité trop limitée du site) est un vrai élément de blocage possible…

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7. Les risques “futurs” liés à votre site sont trop importants (ou flous…)

Cela peut être une tendance à la baisse (toujours négative vous vous en doutez), mais aussi une incertitude plus ou moins forte sur la capacité à opérer le business d’un point de vue légal par exemple.

Cela peut aussi être sa trop forte dépendance à un fournisseur pas “clair” sur son engagement long terme. Bref, plus il y a de points flous sur l’avenir d’un site, plus cela refroidira ses futurs repreneurs !

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8. Votre business implique “trop de gens”

Plus il y a de personnes impliquées dans l’opération du business, plus le nombre d’acheteur se réduira.

‍Reprendre un site est une chose. Reprendre et gérer une équipe entière en est une autre. Il peut être pertinent, en préparation d’une vente, de trouver le bon équilibre entre les personnes “clés” à fidéliser et celles n’apportant pas tant de valeur et qui seront plutôt des poids dans la reprise.

Même si un repreneur peut décider de “virer” tout le monde et mettre ses propres processus en place, un business impliquant 2 freelances fera moins “peur” qu’un business reposant à priori sur 10 personnes aux profils variés. En tout cas sur des rachats “simples” (j’exclus ici les rachats de sociétés plus développées bien sûr).

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9. Votre business n’a pas d’optimisations possibles en apparence…

Tout acheteur cherche à obtenir une croissance sur son investissement. Et une des façons les plus “simples” de visualiser une exit ou une croissance future intéressante est de réussir à identifier immédiatement des “quick wins” (gains rapides).

Un business mis en vente à son “potentiel maximum” pourra effrayer des repreneurs car il y aura désormais plus de chances que le site “baisse” plutôt qu’il ne grimpe faute d’actions à mener pour obtenir cette croissance. Un “bon” site à acheter n’est donc pas un site parfait, mais bien un site offrant de vraies opportunités de croissance.

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10. Votre dossier de vente n’est juste pas assez solide …

C’est un fait. Vu et revu. Plus un dossier est COMPLET & TRANSPARENT, plus il est facile de vendre un site internet…

C’est une étape clé (et fastidieuse) de la mise en vente de chaque site sur DOT+ par exemple. Constituer un dossier vraiment complet, vraiment détaillé, vraiment transparent, vraiment vérifié ….. prend un temps fou !

Mais c’est nécessaire dans de nombreux cas. Un dossier à trous, un dossier pas clair sur certains aspects financiers ou SEO, un dossier « bancal » sont autant de risques de faire littéralement peur à un acheteur ou une acheteuse.

Et évidemment, tous les bons courtiers le savent ! Tout investisseur.e un tant soit peu avertie. posera des questions sur les éléments non clairs de votre dossier. Plus il y aura de questions (et / ou de surprises) plus les risques de voir la négociation se rallonger, le prix offert baisser ou l’offre s’envoler seront grandes….

Préparer votre dossier de vente (chiffres, historique, preuves de dépenses et revenus, explications sur TOUT ce qui peut toucher à votre business) sera costaud, plus vous aurez de chance de recevoir une BONNE offre. Ce n’est pas pour rien qu’autant de dossiers échouent sur les plateformes type leboncoin du site internet…

Plus il y a de travail d’audit et de vérification à faire par les acheteurs, plus il y a de risque d’échec…

C’est pour cette raison que nous avons décidé sur DotMarket de nous occuper de TOUT pour les mandats que nous prenons en gestion, et de fournir à nos acheteurs des ressources avancées pour les aider sur les dossiers listés sur notre marketplace.

Pas pour le plaisir de passer des heures à décortiquer des chiffres, des « histoires », des profils de liens, des contenus, etc..

Non, simplement car nous savons que cela compte. Et que sans cela … vos sites ne se vendraient juste PAS aussi vite et bien.

Sources & ressources utiles :

Vendre

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