Vérification financière, juridique, RH : découvrez comment réussir votre due diligence et sécuriser l’achat d’une agence digitale.
Acheter une agence digitale, ce n’est pas signer un chèque sur un beau PowerPoint.
C’est vérifier que la performance annoncée est réelle, que l’équipe est stable et que la valeur ne s’évapore pas après le closing.
La due diligence est la phase où l’on transforme un “deal prometteur” en investissement sécurisé.
Dans ce guide, nous plongeons dans les étapes clés d'une diligence réussie pour sécuriser au maximum votre investissement.
Acheter une agence digitale, ce n’est pas acquérir des murs ni des machines : c’est reprendre un actif vivant, fondé sur des savoir-faire, des relations humaines et des contrats intangibles.
Dans ce type de structure, la valeur ne repose pas sur des actifs physiques, mais sur la stabilité d’un modèle immatériel.
C’est ce qui rend la due diligence — l’audit préalable à toute acquisition — absolument essentielle.
Dans le digital, le risque ne vient pas de ce qu’on voit, mais de ce qu’on ne voit pas :
Une évaluation sans vérification approfondie peut transformer un deal séduisant en acquisition décevante dès la première année.
Les conséquences peuvent être lourdes : perte de 20 à 40 % de la valeur, désorganisation interne, ou fuite des clients clés après la reprise.
Dans le digital, la due diligence n’est pas un exercice comptable : c’est un test de résistance du modèle.
L’objectif n’est pas seulement de confirmer les chiffres, mais de répondre à une question simple :
“Est-ce que cette agence continuera à performer quand son fondateur aura quitté la salle ?”
Une due diligence efficace ne se limite pas à vérifier les chiffres : elle doit confirmer que l’agence est rentable, transmissible et durable.
Chez DotMarket, nous structurons chaque audit autour de trois volets complémentaires : financier, opérationnel et commercial.
C’est la première étape, et la plus classique — mais aussi celle où se jouent les plus gros écarts de valeur.
L’objectif : s’assurer que la rentabilité affichée est réelle, documentée et soutenable.
Les points à auditer :
Une agence rentable sur le papier peut s’avérer fragile une fois les retraitements appliqués.
Objectif : confirmer la performance financière annoncée et détecter toute faiblesse de rentabilité.
Dans une agence digitale, l’actif principal est l’équipe.
Une bonne analyse opérationnelle vise à comprendre comment fonctionne la structure au quotidien — et si elle peut continuer à tourner sans son fondateur.
Les éléments à examiner :
Une agence bien organisée, capable d’absorber de nouveaux clients sans déséquilibre, vaut mécaniquement plus.
Objectif : évaluer la capacité de l’agence à délivrer, croître et se transmettre sans rupture.
C’est ici que la majorité des surprises apparaissent.
Une agence peut afficher un beau chiffre d’affaires tout en dépendant de deux ou trois clients majeurs, ou de contrats à durée limitée.
Les vérifications essentielles :
Une base client stable, diversifiée et contractualisée est le meilleur gage de valeur pour un repreneur.
Objectif : mesurer la prévisibilité du chiffre d’affaires et la fidélité des clients clés.
Une due diligence bien menée ne cherche pas la perfection : elle cherche la vérité économique et opérationnelle du business.
Une bonne due diligence ne sert pas seulement à confirmer les points forts d’une agence, mais aussi à repérer les signaux faibles qui peuvent compromettre la rentabilité future.
Certains indicateurs doivent immédiatement alerter un repreneur, même lorsque les chiffres semblent solides.
Voici les principaux drapeaux rouges observés dans les opérations d’acquisition d’agences digitales :

Dans le digital, le risque ne se cache pas dans la taille du chiffre d’affaires, mais dans la fragilité du modèle.
Une agence peut afficher 1 M€ de CA et pourtant perdre la moitié de sa valeur réelle à cause d’une dépendance client, d’un fondateur irremplaçable ou d’une organisation bancale.
Votre rôle en tant que repreneur est donc de transformer ces signaux d’alerte en éléments de négociation : earn-out, décote de prix, accompagnement fondateur, ou plan de stabilisation post-deal.
Même après une due diligence rigoureuse, un rachat d’agence digitale reste une opération vivante : tout ne peut pas être prévu.
C’est pourquoi un deal solide ne repose pas seulement sur le prix, mais sur la qualité de sa structuration.
Les bons repreneurs ne cherchent pas à éliminer le risque — ils le partagent intelligemment avec le cédant.
Voici les leviers les plus efficaces pour sécuriser une acquisition.
L’earn-out est un complément de prix versé au vendeur si certains objectifs post-acquisition sont atteints (CA, marge, maintien des clients clés, etc.).
C’est une pratique fréquente dans les deals d’agences :
En moyenne, 20 à 40 % du prix total d’une agence peut être structuré en earn-out, sur 12 à 24 mois.
Objectif : sécuriser la rentabilité réelle et encourager un transfert fluide.
Le crédit-vendeur consiste pour le cédant à financer lui-même une partie du prix de vente, remboursable sur une période donnée (souvent 12 à 24 mois).
C’est un signal fort de confiance :
Une agence financée en partie par son ancien dirigeant, c’est un deal où tout le monde a intérêt à ce que la transition réussisse.
Certaines clauses juridiques ne doivent jamais être négligées dans une cession d’agence :
Objectif : encadrer juridiquement les risques pour éviter les mauvaises surprises après le closing.
Pour les repreneurs expérimentés, l’acquisition via une holding de reprise (LBO) permet de :
Cette approche convient particulièrement aux investisseurs multi-entreprises ou aux dirigeants d’agence cherchant à consolider un portefeuille.
Un bon deal n’est pas celui qui coûte le moins cher, mais celui qui se structure intelligemment autour d’une valeur durable.
Une due diligence complète aboutit rarement à un “risque zéro”.
Mais elle permet d’arriver au closing en pleine connaissance de cause — avec un prix, une structure et des garanties adaptés à la réalité du business.
Voici les 10 vérifications incontournables avant de signer le rachat d’une agence digitale :
Un deal bien sécurisé ne repose pas sur la confiance, mais sur la clarté. Chaque point validé, c’est une incertitude en moins le jour du closing !
La due diligence n’est pas une formalité administrative : c’est le filtre de réalité de toute acquisition digitale.
Elle permet de transformer une valorisation théorique en décision d’investissement fondée sur des faits, pas sur des promesses.
Dans le monde des agences, où la valeur repose sur la confiance, la récurrence et le savoir-faire humain, les repreneurs les plus performants sont ceux qui prennent le temps de vérifier, comprendre et sécuriser avant d’acheter.
Chez Dotmarket, chaque dossier publié fait déjà l’objet d’un premier audit financier, opérationnel et commercial, pour garantir un niveau de transparence rare sur le marché.
Nos équipes accompagnent ensuite les acheteurs dans la vérification complète et la structuration du deal, jusqu’au closing.
Contactez-nous pour discuter de votre projet de reprise ou RDV ici pour voir les agences digitales à vendre !
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